Cet acronyme n’est pas choisi au hasard… Le BD fait référence à bondage et à discipline. Le bondage est en fait le fait d’attacher ou de restreindre les mouvements par le ligotage avec des cordes, des menottes, un corset, un sac d’enfermement, une combinaison de latex ou une cage. La discipline fait référence au fait d’obéir à son maître ou à son dominant. Ainsi, si le soumis désobéit de quelconque façon que ce soit (verbalement, physiquement, psychologiquement, monétairement), il sera puni par une conséquence qui a été prédéterminée entre les deux parties. Celle-ci peut être d’être flagellé, frappé, privé de sexe, défendu de se masturber pendant une semaine, obligé de porter une ceinture de chasteté/cage à pénis, etc.
Le DS fait référence à la relation dominant-soumis. La relation dominant-soumis est une relation particulière. Elle est régie par un contrat entre les deux personnes, qui doivent énoncer leurs besoins, leurs désirs et leurs limites. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le soumis a le pouvoir décisionnel de mettre fin à la scène ou au jeu en tout temps, à l’aide d’un mot de sécurité qui sera énoncé au besoin. Cette relation en est une de confiance, puisque chacun va tester ses limites au cours des échanges. C’est pourquoi il faut être constamment sûr de respecter l’autre et d’être à l’affût, et de verbaliser quand quelque chose ne va pas. Cette relation peut être destructrice si elle est mal comprise ou si les bases sont fragiles : le BDSM peut aller jouer dans la tête de quelqu’un.
Enfin, le SM fait référence au volet sadomasochiste. La douleur dans le BDSM est l’outil qui décuple le plaisir, fait atteindre l’orgasme. C’est quelque chose de recherché, subtil, qui monte progressivement. Que ce soit pour punir un soumis ou bien pour lui procurer un orgasme, la douleur est utilisée pour se rapprocher entre dominant-soumis et raffermir les liens qui unissent les deux partenaires. Elle crée de l’endorphine, de l’adrénaline et donc une sensation qui fait planer. Elle est attendue et voulue, anticipée et prévue. Il existe ainsi autant de façon de pratiquer le BDSM que de couples de partenaires différents et toutes se valent. À chacun de graviter autour des trois axes ainsi nommés pour bâtir une relation qui répond à ce que souhaitent les deux partenaires.
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